(...) Moi, la liberté, je m'en fous. Même au cinéma. Je n'ai jamais fait de revendications de ce genre. La liberté, je veux bien, mais pour faire quelque chose avec. Autrement, je m'en fous divinement. Tiens, un hymne, par exemple, et je te jure que c'est mon préféré, celui qui commence par "Allons enfants de la Patrie...". Je me méfie: allons oú? Sincèrement, j'aimerais bien, mais est-ce que moi, j'ai le droit de ne pas y aller? Alors, si c'est comme ça, ça devient un peu tyrannique, et je ne supporte pas la tyrannie de la liberté. (...)
João César Monteiro, Les Sanglots Longs des Violons de l'Automne, carta de Setembro de 1991 publicada na Trafic do Verão 2004.